Le collège de Trèbes finaliste des joutes oratoires à Montpellier
Le concours d’éloquence : un tournoi de joutes oratoires durant lesquelles les élèves, constitués en équipes, doivent s’exprimer sur un droit fondamental et ses limites juridiques.
L’édition 2025 du concours des droits fondamentaux avait pour sujet l’article V de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : "La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas".
Dix collèges participaient à la 9e édition : Gaston-Bonheur ; Pierre et Marie-Curie de Rieux-Minervois ; deux collèges de Perpignan ; six de l’Hérault.
Lors de la rentrée scolaire, Florine Nou, professeur d’histoire-géographie à Gaston-Bonheur, présentait le concours à ses élèves. Exclusivement réservé aux 4es, depuis quelques années le collège local y participe, hélas sans succès.
2025, la bonne année
Adrian, Noa, Cylian, Hugo, Gabin, Mila, Eva, Rayhana, Kenza, Capucine et Mila, de 4e D se sont portés volontaires. Les répétitions ont débuté, toute la classe y a participé, la solidarité était de mise, tous les sujets ont été préparés et débattus.
La substitut du procureur de Carcassonne, Agathe Charriau, et maître Sylvain Reche sont venus deux fois à la rencontre des collégiens pour les conseiller sur les façons de s’exprimer en public, travailler l’éloquence et surtout apprendre à bien poser la voix… Maître Reche leur a même prêté une de ses robes d’avocat.
Des présélections territoriales ont été organisées au mois de mai dans les tribunaux judiciaires de Carcassonne, Montpellier et Perpignan… Les Trébéens ont obtenu leur billet pour Montpellier.
Accompagnés de Florine Nou et d’un parent d’élève, les Trébéens ont pris le train pour une journée enrichissante, stressante, impressionnante, riche en émotions et marquante disent-ils après l’avoir vécue.
À l’issue des demi-finales tenues en matinée, la finale a opposé Gaston-Bonheur à Frédéric-Mistral de Pérols. D’après le jury, composé de magistrats dont le procureur général, la partie théâtre collait plus à la réalité côté Pérols… Gaston-Bonheur a terminé second.