Trèbes : collégiens et résidentes réunis pour un projet plein d’émotion
Ce mardi 24 juin, un rendez-vous important réunissait résidents de l’Ehpad Madeleine des Garets et collégiens de Gaston-Bonheur.
Un après-midi émouvant, ponctué d’histoires, de rires et de connivence entre générations dans la salle de restauration de l’Ehpad, s’était déroulé en avril dernier.
Les collégiens de 6e et 5e du Conseil de la vie scolaire, accompagnés d’Amandine Pancher, CPE (Conseillère principale d’éducation), venaient marquer la première étape du projet solidaire intergénérationnel porté par l’animatrice Carole Balussou et la CPE.
L’idée : faire parler les résidents, sur leur vie personnelle ! En binômes, les élèves avaient interrogé des pensionnaires… "Parlez-nous de votre enfance, de vos rêves, votre métier, vos loisirs… Avez-vous été mariée, avez-vous des enfants ? Aimez-vous les animaux, en avez-vous possédé" ?
Les mamies s’étaient montrées bavardes et les jeunes intéressés. Les collégiens avaient promis de revenir vite pour présenter les portraits aux résidentes. Attention, ils les avaient prévenues : elles devraient se reconnaître !
Ce mardi, la promesse était tenue !
Munis de châssis de peintres sur lesquels les collégiens avaient collé, en fond, un visage féminin de profil, ils avaient découpé et collé plein de petits messages correspondant aux spécificités des unes et des autres.
Les résidentes écoutaient avec attention face aux collégiens… "Elle a travaillé aux Galeries Lafayette et a beaucoup voyagé, Mayotte, Madagascar, Île Maurice"… Carole donnait quelques indices et tout doucement Louise levait le doigt… "Je crois que c’est moi !" Gagné !
"Elle tricote et fait tout particulièrement de magnifiques chaussons pour tenir chaud aux pieds l’hiver"… La collégienne lui a confié avoir du mal en classe. Elle lui a répondu : "Ne vous découragez pas, la prochaine fois, ça ira mieux…" "Oh, la la, disait Marthe, tout sourire, c’est moi". Paulette, elle aussi s’est reconnue, tout comme les cinq autres résidentes. Succès total !
Il ne restait plus qu’à se désaltérer, car il faisait chaud à l’extérieur tandis que dialogue entre jeunes et moins jeunes continuait avec entrain !